« La transmission s’est faite naturellement. Mes parents et mes grands-parents m’ont donné le goût de la musique et du métier », raconte Arthur Jeannoutot. Formé en Allemagne, le jeune trentenaire est artisan facteur d’instrument depuis plusieurs années. Dans son atelier, il répare, restaure et conçoit des cuivres de toutes sortes, avec une prédilection pour le cor d’harmonie et la trompette.
Une partie de la boutique est également consacrée à la vente d’instruments, dont certains sont conçus par L’Olifant et d’autres par des marques sélectionnées avec soin. « Nous sommes huit au total, dont quatre personnes à l’atelier. Les marques avec lesquelles nous travaillons sont parfois bicentenaires. Nous leur faisons confiance depuis longtemps », explique Arthur Jeannoutot.
Au fil des décennies, L’Olifant est devenue une référence dans le milieu. Aussi bien à l’échelle nationale qu’européenne et même internationale. « Nous travaillons avec tous les orchestres, dont l’orchestre de Paris, celui de l’Opéra, ainsi qu’à l’étranger en Allemagne, au Japon, en Espagne… », énumère Arhur Jeannoutot.