« Après avoir enchaîné plusieurs petits jobs le temps de savoir ce que je voulais faire vraiment, j’ai commencé à assembler des vélos pour moi-même, sur mon temps libre », raconte l’ancien rider de BMX.
En pratiquant cette activité qu’il trouve plaisante, Nicolas Pocholle se rend compte qu’il aimerait en faire son métier. « Mais je devais acquérir davantage d’expérience, même si je pratiquais en amateur depuis une dizaine d’années. »
Alors pendant près d’un an, il travaille en tant que salarié d’un atelier de réparation de la capitale. Une fois toutes les clés en mains, il s’est lancé et a ouvert l’atelier Milano San Remo, clin d’œil à la célèbre course cycliste éponyme qui traverse le nord de l’Italie d’Est en Ouest, de Milan à Sanremo près de la frontière française.
« L’idée de créer mon propre atelier me trottait dans la tête dès le début. Je voulais être à mon compte non pas pour l’aspect financier, mais pour la liberté de créer que cela offre », commente-t-il. Choix des pièces, des couleurs… Nicolas Pocholle travaille seul, concentré sur son ouvrage, accompagné de la radio en fond sonore. « Et ça me plaît », se réjouit-il.